Suite à la sortie des jeunes de Kolia accusant la société Afrigold de polluer la Falémé et du non respect de ses engagements vis-à-vis de la RSE, assisté de M Boubacar Dangnokho, M Bara Diallo, le chef de l’Administration de la société Afrigold a apporté quelques éléments de réponses.

Sur la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE)…

« Nous sommes conscients des doléances posées dans le cadre de la RSE. Nous ne sommes pas une entreprise de génie civil mais nous nous efforçons à résoudre certaines doléances des populations de Kolia. Nous avons perdu beaucoup de temps à  refaire le pont de Faranding dont on fait allusion. Nous sommes très sensibles aux doléances de Kolia. Nous avons financé un forage à l’école élémentaire et la plupart de nos employés proviennent de Kolia. Sur la construction de la case de santé, nous l’avons fait juste pour soulager la population de Kolia. C’est un projet que nous réalisons de concert avec le district sanitaire de Saraya et la commune de Bembou. Le projet de construction de la case de santé de Kolia n’a été intégré dans le Plan Annuel d’Investissement de la commune de Bembou que l’année dernière. Nous faisons les réalisations à notre rythme. Nous essayerons d’être en phase avec la population locale. Nous sommes tous des sénégalais et nous avons le devoir moral de préserver les intérêts des populations locales».

Sur le dragage, les réseaux de cyanurisation, la déforestation…

« En saison sèche, nous avons constaté avec tous les habitants de Kolia le tarissement de la Falémé. C’est qu’il y a une pression énorme notamment avec le dragage des eaux. Il appartiendra aux deux Etats, le Mali et le Sénégal de solutionner ces problèmes. En tant que citoyens sénégalais évoluant dans cette entreprise, nous faisons de notre mieux pour que l’environnement soit préservé. Dans la zone de Kharakhéna, pendant nos patrouilles de routine nous avons démantelé plus de 15 réseaux de cyanurisation à ciel ouvert. La dénonciation doit être de mise et faite de façon rationnelle. À chaque fois nous alertons les autorités chargées de jouer le rôle de  police. Ce n’est pas notre rôle mais nous le faisons en tant que citoyens sénégalais. A cela il faut ajouter le phénomène de la déforestation à certains endroits en dehors de notre périmètre ».

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