Kédougou : Projet de Gestion Intégrée des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallon ,les acteurs à la base imprégnés sur son évolution

La salle « Mimi Touré » de l’auberge Thomas Sankara de Kédougou a abrité ce vendredi un atelier de sensibilisation des acteurs à la base autour du Projet de Gestion Intégrée des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallon (PGIRN/MFD).
Lancé il y a 4 ans, le Projet de Gestion Intégrée des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallon (PGIRN/MFD) vise deux objectifs majeurs : « un objectif de développement en instaurant une gestion durable des ressources naturelles en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des régions directement ou indirectement tributaires du Massif du Fouta Djallon , un objectif environnemental qui consiste à atténuer les causes et les incidences de la dégradation des sols sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle des écosystèmes du Massif » a précisé M Ahmadou Coumba Ndiaye, adjoint au gouverneur chargé de développement.
il faut s’arrêter et évaluer la première phase
Ils sont environ une trentaine de participants venus des villages de Syllacounda, Djendji, Baïtylaye, Taïfa, Samécouta, Laminya à prendre part à cet atelier. Après une mise en œuvre de la première phase qui a duré 4 ans, le Projet de Gestion Intégrée des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallon (PGIRN/MFD) est soumis à une évaluation à mi-parcours. « Pour tout projet, il est important d’évaluer, il faut s’arrêter et évaluer avec les populations, de voir ce qui a bien marché et ce qui ne l’a pas été. Ça nous permet d’identifier les préoccupations en matière de gestion des ressources naturelles de façon globale et plus particulièrement de la conservation des eaux et des sols » a souligné le colonel Cheikh Tidiane Ndiaye, coordonnateur national du PGIRN/MFD).
Trouver des solutions aux principales problématiques
« La problématique du Fouta-Djalon c’est l’eau et les sols en tant que château d’eau ouest africain, s’y ajoute également toute activité capable de générer des revenus, c’est probablement le développement de l’aquaculture ,16 bassins de rétention seront installées incessamment, développer outil permaculture qui n’est rien d’autre qu’une activité que les populations avaient l’habitude de faire jusque là. Nous allons y ajouter la plus value faire moins d’énergie et moins de perte et beaucoup de rendements pour permettre la population de gagner plus de revenus. La permaculture permet d’optimiser la production de l’espace avec le moindre cout et le minimum d’espace possible »a précisé le colonel Ndiaye. La gestion des ressources naturelles étant un élément incontournable pour le développement de cette zone, les différents acteurs ont promis d’adopter une approche de gestion durable des écosystèmes en évitant toute action compromettante (abattage abusif, utilisation des produits chimiques comme l’engrais. Le démarrage de la seconde phase du projet est prévu en juillet 2014.