Kédougou : Moustapha Guirassy regarde dans le rétroviseur et attaque…

En marge du meeting organisé ce vendredi 21 juillet suite à l’accueil de M Ablaye Baldé, tête de liste nationale de la coalition convergence patriotique Kaddu Askan Wi, Moustapha Guirassy, candidat à la liste départemental a jeté un regard rétrospectif sur la situation politique depuis Senghor…
« Nous sommes heureux de vous recevoir ici à Kédougou. Nous partageons la même vision d’un Sénégal. Nous connaissons le centre, nous avons fait l’expérience du fonctionnement du centre. Nous venons de la périphérie, nous vivons les réalités de la périphérie. En 2012, on a cherché à briser la périphérie. Pourquoi, a-t- on cherché par des manipulations à me déstabiliser ici ? Parce qu’on disait que la périphérie ne devrait pas être forte et puissante. A l’époque du point de vue électoral, on comptait pour peu. Pourtant, Senghor a fait d’un fils de Kédougou, d’un fils d’un petit village de Kédougou, la deuxième personnalité de l’Etat. Je pense à Mady Cissokho. Malgré son faible taux électoral, malgré l’enclavement de Kédougou, on a fait d’un fils de Kédougou, d’un fils d’un petit village de Syllacounda, la troisième personnalité de l’Etat. ¨Pourquoi, s’il s’est agi de nous, on nous a déstabilisés ? Voila 5 ans que Kédougou est sans ministre. Je ne le dis pas parce que je veux être ministre. Je le dis parce que c’est inadmissible. 5ans sans sous-préfet, 5 ans sans nomination d’un fils de Kédougou comme ambassadeur. C’est pour cela que Kédougou se mobilise pour redonner à Kédougou sa dignité. En 2012, par des manipulations on a cherché à me déstabiliser. Kédougou n’est nulle part. C’est pourquoi ceux-là sont là. Ils sont du PS du PDS, de notre mouvement. Qu’on soit du PDS, du PS, de l’APR, nous sommes tous issus de la même grande famille. Dans un parti quand, il y a de l’injustice, nous sommes sensibles. A Kédougou, c’est un député du PDS qui n’a toujours pas démissionné qui a été investi par le parti au pouvoir. Au sein de l’APR, ils se sont battus pour ce président mais au moment des investitures, c’est quelqu’un d’autre qui a été investi. Quelle injustice ! Pourquoi, j’en parle, c’est une affaire qui concerne l’APR, qui touche le sénégalais, une affaire de tous les fils de Kédougou. Ce sont ces pratiques qui m’ont déstabilisé en 2012. Ce sont ces pratiques qui divisent Kédougou. Cette mobilisation montre que nous voulons un changement. Aujourd’hui, nous disons non à l’injustice et nous voulons le changement. Ce n’est pas par la voie de la liste nationale que je vais accéder à l’Assemblée Nationale. Ils m’attendaient tous sur la liste nationale. Je leur ai dit que je voudrai être à l’Assemblée Nationale au nom de Kédougou ».