Kédougou : Lutte contre le SIDA, l’ANCS plonge les acteurs dans l’Univers du respect des Droits Humains.  

Kédougou : Lutte contre le SIDA, l’ANCS plonge les acteurs dans l’Univers du respect des Droits Humains.  

L’auberge Thomas Sankara de Kédougou a abrité ce mercredi 13 Avril 2016 un panel sur le VIH/sida. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M Moustapha Diaw, Préfet du Département de Kédougou.

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Ce panel s’est déroulé en présence de différents acteurs de la réponse contre le VIH/Sida. Il s’agit entre autres du personnel de Santé, des religieux, du président du tribunal départemental de Kédougou, des élus locaux, du commissaire urbain de Kédougou, des badiénu gox et des membres du mouvement associatif. Cette activité  s’inscrit dans une prolongation de l’ensemble des actions que l’ANCS exerce depuis 20 ans. Il s’agit d’informer l’ensemble des populations à risque mais également d’informer les leaders pour qu’ils prennent des décisions qui vont dans le sens du renforcement de la réponse  au VIH. Et le dépistage ne saurait être obligatoire, l’idée, c’est d’amener à tous les sénégalais  à être conscients de l’importance du dépistage

« Il s’agit d’un panel de discussions centré sur le respect des Droits Humains sur cible deux catégories, les administratifs et les politiques en vue d’une meilleure  prévention du VIH/Sida. Nous voulons partager le Droit pour que chaque personne bénéficie du paquet de prévention par rapport à la maladie à VIH/ Sida » a indiqué M Ousseynou Badio, assistant de programme à l’Alliance Nationale Contre le Sida.

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Ils ont profité de l’occasion pour parler aux autorités car avoir leur adhésion permettrait de mieux dérouler des stratégies de prévention  et des stratégies de prise en charge dans la région. C’est pourquoi, les autorités présentes ont fait part de quelques expériences vécues dans l’exercice de leurs fonctions. Un accent particulier a été mis sur la discrimination et la stigmatisation dont souffrent les Personnes Vivant avec le VIH. Le risque  au VIH/Sida est accentué par l’ignorance et la prostitution clandestine  et la porosité des frontières. L’option principale proposée a été de faire connaître à tous les acteurs l’ampleur de la situation.

« Beaucoup de personnes ont peur du VIH/SIDA parce qu’elles ne connaissent pas. Pourtant, si ces personnes avaient une connaissance  de la pandémie, elles seront en mesure de mieux la prendre en charge et de se préserver mais également pour aider les autres » a ajouté M Ousseynou Badio.

La recommandation forte reste la poursuite des activités de sensibilisation auprès des prostituées clandestines en vue de les orienter vers les structures sanitaires.

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