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Kédougou : Les journalistes à l’école de la communication de crise et de l’engagement communautaire

Les journalistes correspondants régionaux de presse ont bouclé ce week-end deux jours de renforcement de capacités en communication sur les risques et engagement des acteurs dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Cet atelier a eu pour cadre la salle de réunions de l’auberge thomas Sankara de Kédougou.

Téléchargez les fiches du PADAER II pour connaitre  ses modalités pour vous accompagner

Dès le signalement des premiers cas de coronavirus au Sénégal, la presse régionale de Kédougou a eu à jouer pleinement son rôle auprès du Comité Régional de Gestion des Epidémies (CRGE) de Kédougou. Toutes les actions initiées par ledit comité ont été couvertes de nuit comme de jour afin de faire adopter aux communautés les bons comportements au bon moment. C’est pour accompagner cette dynamique que le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a décidé à travers le CRGE d’organiser cet atelier de renforcement de capacités des journalistes et correspondants régionaux de presse. Cet atelier a été facilité par des agents du Service National de l’Éducation et de l’Information pour la Santé (SNEIPS).

Ainsi pendant 2 jours(les 11 et 12 juillet 2020), ces représentants d’organes de presse ont échangé sur différents modules en communication de crise et en engagement des acteurs dans la lutte contre la COVID-19. Les participants ont été invités à s’approprier les concepts clarifiés et les recommandations.

Le risque est une probabilité, une menace potentielle, une éventualité d’un évènement. En période de crise, on ressent la peur, la stigmatisation, la colère, le déni et l’impuissance. Les gens sont moins concernées quand la maladie est familière, contrôlée, potentiellement chronique diffusée géographiquement et pas concentrée dans un endroit loin de la communauté. Les gens sont moins concernés quand ce ne sont que les personnes âgées qui en meurent.

En période de crise, il faudrait informer la population sur la situation qui prévaut en y intégrant l’aspect de peur et les mesures prises par les autorités. Il faudrait renforcer la confiance, minimiser les rumeurs, les obstacles, obtenir l’adhésion des communautés. Le journaliste doit savoir écrire pour titiller cet esprit d’appartenance à la communauté, apprendre à travailler dans la transparence et dans l’intégrité. Il faut éviter de se fâcher, de ridiculiser, de trop parler. Il ne faut pas utiliser des mots difficiles à comprendre ou à s’aventurer quand on n’a pas la réponse. Il est conseillé d’utiliser un langage souple et claire, toujours la langue locale, encourager les questions, écouter attentivement ce que la personne dit. Être honnête avec l’individu qu’on interroge.

Il est également recommandé d’utiliser des techniques pour rassurer les familles, créer une atmosphère de dialogue, exprimer de la solidarité de la compassion, être patient, ne pas faire les choses hâtivement. Il faut solliciter les questions, échanger les contacts, établir une relation de confiance avec les familles rencontrées.

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