Kédougou : Les élus échangent sur le PUDC et le FONGIP
La salle de réunions du PADAER vient d’abriter un atelier de partage sur le Programme d’Urgence de Développement Communautaire entre le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), les maires et présidents de conseil départemental de la région de Kédougou.
Cette rencontre a permis aux différents élus locaux d’exprimer les principales doléances des communautés. La question de l’eau est revenue avec force. Dans certaines localités, le problème d’eau se pose avec acuité notamment dans la commune de Kédougou qui reste encore une commune essentiellement rurale. Ailleurs, comme à Missirah Sirimana, les femmes veillent jusqu’à des heures creuses pour trouver de l’eau.
M Aliou Sylla, le 2ème adjoint au maire de Kédougou a attiré l’attention des responsables du PUDC sur certains aspects importants. « On ne peut pas demander des garanties exorbitantes aux femmes et aux jeunes qui n’ont aucune ressource. Il ne faut pas écarter les gens parce qu’ils ne militent pas dans le parti au pouvoir »a-t-il suggéré.
Il faut dire que cet atelier a permis aux élus d’appréhender les enjeux de la démarche du FONGIP dans le cadre de la mise en place du PUDC, un programme du président de la République Macky Sall.
« Kédougou est une urgence une priorité .On doit mettre l’accent sur le département de Saraya et Salémata. C’est seulement à travers le désenclavement, la mise à disposition de l’eau potable et l’électrification qu’on peut entrainer le développement dans la région de Kédougou. La plupart des 19 communes de la région sont enclavées. . Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) est venu à son heure pour rencontrer les élus avant la mise en œuvre. Le FONGIP doit accompagner les populations. Les jeunes et les femmes doivent avoir assez de financements pour mettre en œuvre leurs activités » a indiqué M Kikala Diallo, maire de la commune de Dindéfélo.
