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Kédougou : Les acteurs outillés sur l’importance de l’Etat-Civil

 Le CDPE a tenu du 23 au 24 juin 2022 un atelier dans les locaux du CDEPS de Kédougou sur le thème « Importance de l’inscription à l’état civil ».

 La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée M. Landing Diatta, adjoint au préfet en présence de M. Olivier Bangar, le premier adjoint au maire de Kédougou, des délégués venus de toutes les communes du département de Kédougou, les forces de défense et de sécurité entre autres…

En tant que facilitateur du jour, M. Amadou Séga Keita a introduit le thème par ces questions : ‹‹ pourquoi l’inscription à l’état civil ? Qui est habilité à déclarer un acte de naissance et quand ? ››

Pour apporter des réponses à ces questions, il s’est appesanti sur des textes référentiels de base notamment ‹‹ la loi sur la nationalité ››, ‹‹ le code de la famille ›› et ‹‹ la loi sur la protection des données personnelles ›› sans oublier la Constitution sénégalaise.

« L’inscription à l’état civil, c’est d’abord le premier droit de tout individu qui facilite l’identification et la reconnaissance à une famille. Cette inscription permet également à chacun de réclamer ses droits. Elle aide l’État aussi à mieux planifier les politiques publiques, maîtriser les données démographiques »…

Les personnes habilitées à déclarer un enfant sont « d’abord, les premiers responsables (le papa et la maman) » comme prévu dans l’article 51 du Code de la famille sénégalais.

Par ailleurs, si le couple est incapable de déclarer son enfant, il y a aussi « Les autres » comme les agents de santé, les chefs de quartier ou village et les parents proches. En d’autres cas, le tribunal dont le procureur peut aussi le faire.

Interpellé par quelques participants sur la question du refus de reconnaître la paternité, le consultant éclaire et persiste : « dès qu’il n’y a pas de mariage, le doute légal s’impose !», mais, continue-t-il, « une femme (même non-mariée) peut déclarer son enfant ».

Sur la fameuse La question de ‹‹ délai d’inscription à l’état civil ››, il a aussi éclairé leur lanterne en disant : « je préfère parler de Délai de principe car il n’y a pas de délai. C’est un abus de langage. L’inscription, c’est dès la naissance… ».

Parlant des personnes qui travaillent sans déontologie dans les services des mairies par exemple), le consultant Séga Keita a donné quelques précisions :

« pour travailler à l’état civil, on doit avoir un minimum de diplômes, savoir communiquer et ne pas négliger la gratuité de l’inscription à part le timbre prévu».

Ainsi, M. Mandiaye Diaw a mentionné que 120 chefs de villages seront formés dans un proche délai à travers un programme en cours de préparation.

Et pour mieux outiller les participants, la deuxième journée a pris fin par le partage du ‹‹ Guide Nationale pour l’installation et le fonctionnement des Coins État civil – Centre de santé (SECS).

Compte-rendu : Tidiane NDIOUM

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