Kédougou : Le REFDEV veut aller loin, très loin

Kédougou : Le REFDEV veut aller loin, très loin

C’est à l’occasion de la deuxième édition de la techno foire de Kédougou que nous avons rencontré Mme Adja Kadidia Doucouré, la présidente du REFDEV,une dame engagée pour le développement de Kédougou.

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Depuis 2012,  70 gie de femmes  engagées et dynamiques se sont regroupées en réseau pour apporter leur contribution au développement de Kédougou. Au sortir d’une assemblée générale tenue le 5 janvier 2015, le réseau des femmes de Kédougou est devenu Réseau des Femmes pour le Développement de Kédougou (REFDEV)  avec 152 gie y compris des hommes  .Cette organisation regroupe aujourd’hui la quasi-totalité des femmes de la région de Kédougou. Pour bien faciliter la coordination et le fonctionnement de cette structure des critères bien déterminés ont été établis avec des droits d’adhésion et des cartes de membres.

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« Nos objectifs consistent à aider les femmes à mieux s’organiser et de les accompagner dans leurs activités mais surtout de leur faciliter l’accès au crédit  et l’accès à la terre pour le développement de la région de Kédougou. C’est pourquoi, en 2013, nous avons démarré nos activités en aidant les femmes à bénéficier d’un crédit de 34 500 000 FCFA .En agriculture les femmes de Nafadji dans le Saraya ont fait une production de 10 tonnes de riz. Nous nous activons également dans le maraichage et dans la transformation des produits locaux. Déjà, 6 femmes de la région ont été formées en techniques avicoles mais ce programme tarde à démarrer par faute de local ».

Cette organisation a une vision claire du développement

« Nous voulons accompagner le président de la république dans sa vision  pour l’auto suffisance alimentaire. Malgré l’appui de nos partenaires tels que KEOH, le PADAER et Téranga Gold, nos problèmes restent toujours liés au difficile accès à la terre et le manque de matériels agricoles. Pour la transformation des produits locaux, nous n’avons ni unité de transformation ni équipements adéquats. L’emballage facilite la vente des produits. A cela il faut ajouter le manque de formation et de partenaires ».

Malgré ces obstacles Mme Kadidia Doucouré et son organisation sont plus que jamais déterminées à travailler pour atteindre leurs objectifs

« Avec toutes ces difficultés nous continuions nos activités. Nous avions célébré, la naissance du premier bébé de l’année, la journée du 8 mars. Nous travaillons avec le centre ado dans le cadre de la santé de reproduction.  Ce qui montre que le réseau œuvre dans le social. Notre souhait est que le réseau parvienne à avoir sa propre caisse mutualiste pour faciliter l’auto financement .C’est pourquoi, nous demandons à la population de la région de se réunir autour de l’essentiel, de mettre l’intérêt de la région au devant la scène ».

Awa Sidibé,stagiaire

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