Kédougou : Le PADAER solutionne la ruée des jeunes vers l’orpaillage

Kédougou : Le PADAER solutionne la ruée des jeunes vers l’orpaillage

En marge du forum d’évaluation de la campagne agricole de 2014 organisé par une mission du Fonds International de Développement Agricole(FIDA), les jeunes de Ségou ont trouvé des références sûres pour rester dans leur village et se consacrer à l’agriculture. Mamadou Camara, le représentant des jeunes en a donné l’assurance.

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Le PADAER apporte une solution à l’hébergement des élèves

« Nous n’avons jamais eu de projet comme le PADAER. C’est grâce à lui que nous pouvons héberger des élèves du collège de Ségou et qui viennent des villages voisins. Avec le maïs que nous avions produit grâce à l’appui du PADAER, nous arrivons à héberger et à nourrir ces élèves chez nous. Sans cela, nous ne pourrions jamais héberger d’élèves » a précisé Mamadou Camara

Les jeunes producteurs comptent désormais suivre les pas d’Agna Diallo et Samba Diallo.

Prendre Agna et Samba Diallo, comme des références

« Nous ne cherchons pas à produire que pour notre propre consommation, nous voulons être devenir comme Samba Diallo et Agna Diallo qui sont de grands producteurs de maïs. Ils sont aujourd’hui des références dans la production de maïs. Certains parmi nous ne connaissaient pas Samba Diallo, c’est grâce à la culture du maïs, que nous l’avons connu .Nous allons suivre leurs pas pour devenir aussi de grands producteurs de maïs » a précisé Mamadou Camara.

Cet engagement ne se réaliserait qu’avec un accompagnement du PADAER.

Renforcer le soutien en matériel agricole

« Nous sommes au début de l’hivernage et nous manquons de matériels agricoles. Nous n’avons ni bœufs  ni tracteurs. Nous avons vraiment envie de cultiver la terre mais il faudrait que le PADAER et ses différents partenaires nous soutiennent davantage en mettant à notre disposition du matériel agricole  notamment des tracteurs » a-t-il dit.

Nous n’irons plus dans les sites d’orpaillage

« C’est grâce aux bons résultats que nous avions enregistrés lors de la campagne agricole de 2014 que nous ne sommes pas partis dans les sites d’orpaillage. Aujourd’hui, nous sommes engagés à rester dans notre village et à cultiver la terre si le projet renforce ses soutiens à notre égard » a témoigné le représentant des jeunes.

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