Toutes vêtues de rouge ou de blanc, les membres des clubs de jeunes filles des différents quartiers de la commune de Kédougou ont organisé un flash move à la devanture d’un hôtel de la place avant d’entamer leur marche de protestation.
Une mobilisation pleine de sens dans ces 16 jours d’activisme contre les violences.
« C’est une mobilisation flash pour montrer la cause de notre marche. Nous sommes ici dans le cadre d’une campagne appelée marche pour les survivants. Nous appelons survivante, la femme qui avait une exploitation agricole qui à cause des conséquences des changements climatiques ne peut plus subvenir à ses besoins et qui, malgré tout a décidé de renaitre de ses cendres et de se relancer dans d’autres choses. Nous appelons survivant, le jeune qui s’adonnait à l’immigration clandestine et dont le projet n’a pas marché et qui a renoncé définitivement à ce suicide pour se relancer à d’autres choses. Nous appelons aussi survivante, une femme victime de violences ou de viol, qui malgré tout s’est relevée » a confié M El hadj Mame Moussa Sarr, coordonnateur du Global Plateforme