MADAME LE GOUVERNEUR,
Suite au décès le 30 Août 2022 de Mamy Doura Diallo et de son nouveau-né à cause d’une forte négligence médicale dans des circonstances que nulle n’ignore à présent.
Considérant que des manquements manifestes aux règles élémentaires de la médecine ont conduit à l’irréparable.
Rappelant que dans l’article 7 de notre constitution ,la personne humaine est sacrée. Elle est inviolable.

L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, au libre développement de sa personnalité,
à l’intégrité corporelle notamment à la protection contre toutes mutilations physiques
Rappelant que dans cette même constitution en son article
8 qui stipule clairement que tout citoyen a le droit d’exprimer ses idées, avec les moyens doit-il dispose à travers sa voix, sa plume ou en image, mais de façon civique et responsable.
Nous, membres de la famille de Mamy Doura Diallo, parents, alliés, et toutes les représentantes d’organisations de femmes ici présentes, de tous les enfants victimes de ces mauvais traitements dans les structures publiques ou privées.
Dénonçons tout acte qui porte atteinte à la dignité humaine.
Préoccupées par le fait qu’en dépit de la ratification de tous les instruments juridiques par le Sénégal : les femmes sénégalaises en général et celles de Kédougou en particulier continuent d’être l’objet de violences.
Convaincues qu’il ne peut y avoir ni développement ni vie sans les femmes
Convaincues qu’il ne peut y avoir d’accouchement humanisé sans quiétude ni sécurité, ni prise en charge correcte des femmes dans les structures sanitaires.
Déterminées à revendiquer et à nous battre pour la prise en compte systématique de nos droits à la santé dans le privé tout comme dans le public,