Kédougou : C’est parti pour le projet « Baamtaal rewbé »

L’association KEOH vient de procéder au lancement du projet AFD femme rurale dénommé projet « Baamtaal rewbé » pour une réduction de la pauvreté et l’autonomisation des femmes dans la région de Kédougou.
Au Sénégal en général et particulièrement dans la région de Kédougou, les femmes sont de véritables actrices du développement. Elles sont présentes sur tous les fronts. Hélas, souvent la pauvreté anéantit les capacités économiques des femmes qui ne comptent jamais baisser les bras. L’agence française de Développement (AFD) et l’ong Actionaid Internationale ne se sont pas trompés de cibles en portant le choix sur les femmes. Elles ont toujours été animées par une farouche volonté de contribuer au développement local en vue d’une nette amélioration des conditions d’existence de leurs familles, de l’humanité.
« Nous sommes les femmes sommes celles qui souffrent le plus. C’est ce qui justifie notre forte mobilisation à cette journée de lancement. Nous sommes dans les champs, au soleil et sous la pluie pour toujours améliorer nos conditions de vie » a témoigné Mme Awa Diallo membre du comité Genre Equité Développement(GED).
Pour renforcer les capacités économiques des femmes
Il faut dire que ce projet AFD femme rurale financé par l’AFD et Actionaid international vise à renforcer les capacités économiques, le pouvoir et le leadership des femmes et des jeunes dans le milieu rural surtout les plus vulnérables.
« Dans sa mise en œuvre, ce projet prévoit de contribuer de façon significative à l’autonomisation des femmes et à la sécurisation alimentaire. Il restaure d’une manière objective et durable la dignité humaine dans les régions pauvres géographiquement éloignées et socialement marginalisées. De façon opérationnelle, il s’agira de renforcer les pouvoirs et les opportunités économiques de 500 femmes dans les régions de Tambacounda et Kédougou » a indiqué M Hamady Gangué, manager du projet AFD Femme rurale.
Impliquer tous les acteurs
A l’occasion de la journée de lancement, pour favoriser une meilleure compréhension de la logique d’intervention du projet, les organisateurs ont fait appel à la troupe goorgorlou qui a joué sa partition dans le décryptage des messages à base communautaire.
En tant que partenaire de mise en œuvre de ce projet dans la région de Kédougou, l’association KEOH entend tendre la main à l’ensemble des parties prenantes.
« Nous comptons impliquer tous les acteurs, les autorités administratives, la société civile, les élus locaux dans la mis en œuvre de ce projet afin que les résultats puissent être des résultats tangibles » a souligné M Dialiba Tandian, manager principal de KEOH.
Déjà, par la voix de M Souleymane Diallo et M Mor Khouma, respectivement, le conseil départemental et la société civile ont pris l’engagement à accompagner KEOH dans la mise en œuvre de ce projet pour une bonne exécution des activités et une appropriation communautaire.
Pour atteindre les objectifs de ce projet il est prévu de mettre en œuvre une batterie d’activités notamment le renforcement du potentiel de production à partir d’une activité maraichère durable à dimension écologique. Un accent particulier sera mis sur les cercles réflexion action en vue de développer des stratégies d’animation et de sensibilisation novatrices en faveur d’une redistribution des rôles et responsabilités.
Les femmes gardent bon espoir par rapport à la mise en œuvre de ce projet dont l’approche est basée sur les droits humains.