Il n’y a pas d’éleveurs à Kédougou mais que des propriétaires d’animaux…

Selon M Kaly Boubane, le chef de service départemental de l’élevage, le prix de la viande est libéralisé, le boucher peut vendre à n’importe quel prix qu’il pense être bon pour lui. Le boucher peut aussi baisser les prix si ça l’arrange.
« Pour trouver un animal c’est très difficile, les bouchers vont parfois jusqu’ à Sinthiou Malème (Tambacounda) ou au Mali pour trouver des animaux à abattre. A Kédougou il y a un sérieux problème d’alimentation du bétail .A une certaine période de l’année, les animaux n’ont pas de quoi manger, c’est ce qui amaigrit le cheptel. Le système d’élevage est fondé sur la divagation. Parfois, même si les éleveurs veulent vendre leurs animaux, ils ne savent même pas où ils se trouvent. C’est un grand problème .Il n’y a pas d’éleveurs dans la région mais que des propriétaires d’animaux. Avec l’orpaillage traditionnel, la consommation en viande a augmenté si l’offre n’est pas conséquence, ça pose problème. Dans les sites d’orpaillage, tout est consommé, même le cuir. C’est ce qui pousse les propriétaires de bœufs à vendre leurs animaux comme ils l’entendent. Le prix que les orpailleurs offrent est beaucoup plus important que celui proposé par les bouchers de la commune de Kédougou » a indiqué M Kaly Boubane, le chef de service départemental de l’élevage.