Forum sur les droits humains, la FAFS mobilise à Dimboli

La coordination régionale de la Fédération des Associations Féminines du Sénégal (FAFS) de Kédougou vient d’organiser à Dimboli, un forum communautaire sur les droits humains.
Village de référence de la scolarisation des filles, village natal de l’étudiante de Sorbonne Oumou Djiba Dimboli s’est honoré d’abriter ce forum sur les droits humains. Beaucoup de personnalités ont pris part à cette rencontre. Il s’agit de Mme Fily Cissokho, la présidente régionale de la FAFS de Kédougou, M El hadj Maguette Diop le chargé de suivi du projet UNICEF/FASF, des relais de la FAFS de Kédougou des chefs de village du maire et des conseillers municipaux de Dimboli. Les échanges ont porté globalement sur les droits humains et la protection des enfants et en particulier sur les pratiques néfastes notamment les mutilations génitales féminines.
C’est pourquoi Le maire de la commune de Dimboli a apprécié à sa juste valeur le choix porté sur sa commune pour une telle rencontre mais également pour l’octroi d’une machine en vue de l’allégement des travaux des femmes. Il a par ailleurs remercié Mme Fily Sissoko pour le travail qu’elle mène pour aider les femmes du monde rural mais également pour le maintien des filles à l’école.
Par ailleurs, M Fodé Keita, le maire de la commune de Dimboli a exhorté les femmes à bien préserver la machine afin qu’elle puisse être rentable. Dans les jours à venir un comité de gestion sera mis en place pour permettre à toutes les femmes d’en tirer profit.
A travers cette rencontre, la FAFS s’est réjouie de la mobilisation des femmes et des messages partagés.
« Nous avons atteint nos objectifs de sensibiliser les communautés sur les mutilations génitales féminines et les mariages précoces. Tous les aspects sont relatifs aux droits humains. Ce forum a vraiment fait tâche d’huile parce que toute la communauté s’est mobilisée. Grâce au soutien de l’ambassade des Etats Unis, nous avons pu donner un coup de main aux femmes de Dimboli. Pour que les femmes puissent s’autonomiser, il faudrait qu’elles acceptent d’amener leurs filles à l’école jusqu’à avoir une vie de référence comme celle d’Oumou Djiba Diallo qui est issue de ce village mais qui poursuit actuellement ses études à la Sorbonne à Paris.» a laissé entendre Mme Fily Cissokho, la présidente de la FAFS/Kédougou.
Ibrahima Diébakhaté,stagiaire