«Du point de vue alimentation, nous y tirons beaucoup d’avantages. Nous produisons de l’oignon, du gombo, de la salade. Nous consommons une partie, l’autre est destinée à la commercialisation. Cette année, j’ai personnellement gagné 250 000 FCFA de ma parcelle maraichère (1/4 corde) compte non tenu de l’autoconsommation. Je n’ai acheté qu’un seul sac de riz. Le reste des céréales consommées à la maison ont été produites dans le périmètre clôturé par PMC. Les recettes tirées du maraichage m’ont permis de sécuriser ma récolte. Je garde toujours en réserve le maïs que j’ai récolté dans mon champ après la saison des pluies. Je remercie le bon Dieu. J’ai trois enfants qui étudient au lycée de Mako. Depuis que j’ai commencé à pratiquer du maraichage sur ce site, j’arrive à payer leurs frais d’inscription. Cette année, j’ai dépensé un montant de 45000 FCFA pour leurs frais d’inscription. Tous les samedis, j’offre à chacun d’eux de l’argent de poche variant entre 1500 et 2000 FCFA .Aucun membre de ma famille n’est employé dans la mine mais, je parviens à bénéficier des appuis de PMC. C’est grâce à PMC que je parviens à gagner tout cet argent. On peut bien bénéficier des retombées de l’exploitation minière sans trouver du travail dans la mine » a témoigné M Dioula Sissao